Tess Parks - Pomegranate
Désir. Crève-cœur. Légèreté. Joie. Être rempli d'amour pour toutes choses. Toutes ces sensations se retrouvent à la fois dans le nouvel album de l'auteure-compositrice-interprète canadienne Tess Parks, Pomegranate. Rétablissant Parks en tant qu'artiste-observateur accompli dans un contexte nouveau-délique tourbillonnant, son troisième album solo arrive le 25 octobre 2024 (Fuzz Club / Hand Drawn Dracula) et a été produit par le multi-instrumentiste et proche collaborateur Ruari Meehan, qui a partagé les tâches de mixage avec l'ingénieur Mikko Gordon, nominé aux Grammy Awards (The Smile, Gaz Coombes, Arcade Fire). Bien que Tess Parks se soit d'abord fait connaître pour sa série de collaborations avec Anton Newcombe, le cerveau de Brian Jonestown Massacre, son album solo de 2022, And Those Who Were Seen Dancing, a laissé une impression inoubliable avec son mélange caractéristique de poids, de fantaisie et d'ouverture d'esprit. Le New York Times louerait sa « présence confiante et enchanteresse », tandis qu'Exclaim ! l'a proclamé comme un disque qui « demande à être entendu et ressenti ». Là où Dancing a conservé une bonne dose de charme de démo de chambre à coucher, cette fois-ci, la toile est plus grande, avec les arrangements de Meehan qui s'étendent jusqu'à l'horizon. C'est la musique la plus ambitieuse et la plus cinématographique que la musique de Parks ait jamais sonnée. S'appuyant sur des éléments psychédéliques d'une manière qui sonne résolument fraîche, les atmosphères oniriques sont étrangement nostalgiques et modernes à la fois. Le duo est soutenu sur la plupart des morceaux par les membres du groupe Francesco 'Pearz' Perini - dont le piano et les orgues brillent glorieusement sur 'Koalas' et 'California's Dreaming' respectivement - et Marco Ninni, qui fournit l'épine dorsale solide tout au long de la batterie. D'un point de vue vocal, on a l'impression que Parks pousse sa voix vers de nouveaux sommets sur cet album aussi. Ses paroles sont tranchantes, omniprésentes et imprégnées de force, de profondeur et de détermination poétique, qui brillent particulièrement sur des morceaux comme « Koalas » et « Charlie Potato ». Ils se faufilent à travers ses rafales de belles accroches mélodiques, avec des refrains sublimes et des structures harmoniques complexes et multicouches, comme en témoignent 'Crown Shy' et 'Bagpipe Blues' en particulier. Sur Pomegranate, il y a aussi beaucoup de nouvelles expériences et d'invités présentés. « Koalas », par exemple, présente le sifflement envoûtant de Molly Lewis, conférant un charme doux-amer à la Morricone. 'Crown Shy' présente des cordes planantes (arrangées par Ninni et jouées par Joe Butler), et 'Bagpipe Blues' et 'Charlie Potato' sont rehaussés par le jeu de flûte éthéré de Kira Krempova - ce dernier étant également accompagné d'un piano Wurlitzer joué par Oscar 'SHOLTO' Robertson. L'euphorique 'Running Home To Sing' et 'Surround', qui clôt l'album, centrent pour la première fois le synthétiseur, tandis que le piano est plus présent sur de nombreux morceaux.
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